La taille douce de la vigne

Une plante bien conduite est une plante résiliente et auto-fertile.

Une solution fiable contre les maladies de bois existe !

Les études Européennes sur ces maladies restent sans réponses. Aucun produit efficace ne parait pouvoir voir le jour. La pression des syndromes d’Esca , du Black Dead Arm et l’Eutypiose déciment les  vignobles !

Perte de récolte, différences de maturité, replantation couteuse, complantation compliquée, hétérogénéité des travaux de taille et de conduite en vert…

L’impact financier des maladies de bois est énorme sur un vignoble ! il n’est pas rare de compter 10000€ par hectare et par an de manque à gagner sur les parcelles les plus touchées !

Pratiquer une taille respectueuse de la physiologie de la vigne à un impact non négligeable sur les maladies de bois, améliore l’homogénéité, la sante des plantes, et la qualité du raisin.

Une plante bien taillée conserve ses réserves carbonées dans son bois fonctionnel. Ces réserves ont pour rôle d’être une énergie tampon pour pallier aux besoins énergétiques en absence de photosynthèse, étanchéité, développement, résilience après un stress, maturation des fruits, attaques parasitaires…

La taille et la conduite de la plante influent directement sur la gestion énergétique de la plante.

Il est nécessaire de redonner à ces travaux vignerons leur place prépondérante dans la gestion du vignoble à long terme.

Une plante saine et résiliente améliore le lien avec une fertilité des sols restaurée. Cette combinaison Plante sol permet d’envisager l’auto-fertilité, objectif qualitatif ultime, expression fidèle des terroirs.

Quelques règles pour une taille douce.

  • Ne plus raser les plaies de tailles et permettre leur recouvrement.
  • Accepter et contrôler un allongement minimal.
  • Eviter les grosses plaies de tailles et réductions réguliè
  • Grouper et gérer les successions de plaies de taille.
  • Garder un maximum de cambium vivant par la conservation de « tire sèves ».
  • Adapter la charge en raisins au potentiel de vigueur.
  • Maximiser l’utilisation de l’espace photosynthétique et prophylactique.
  • Construire des palissages au service des plantes.
  • Mettre en œuvre des travaux en verts, vertueux !

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