Du bois dont on fait les flûtes
Vous le savez, l’INFO DU LUNDI informe sans porter de jugement. Mais si l’étude que l’on vous présente aujourd’hui répond véritablement à la compréhension des maladies du bois, alors ce n’est pas « Eureka » qu’on va dire, mais « Allalouiah » qu’on va chanter.
A suivre de très près pour de plus amples développement. Il faut bien avouer que toujours en avance sur l’information scientifique, l‘INFO DU LUNDI vous livre une étude datant du 13 juillet 2022.
Barry Goodell, professeur de microbiologie à Amherst, aux Etats-Unis, rapporte dans Science Daily avoir identifié les composés relargués par les champignons pathogènes dans le cep de vigne par les plaies de taille et compris comment ils conduisent à sa mort.
L’un réduit le fer, tandis que d’autres produisent du peroxyde d’hydrogène. Lorsque les deux molécules se rencontrent, « boum ! Elles libèrent une grande quantité de radicaux libres qui se propagent comme un cancer et font sauter les cellules des parois de la vigne pour accéder à un liquide riche en sucre ».
D’après les chercheurs, les antioxydants et chélateurs à faible toxicité souvent ajoutés aux produits alimentaires pour préserver leur fraîcheur interrompent également la réduction du fer, la production de peroxyde d’hydrogène, et piègent les radicaux déjà produits. Des bactéries et champignons sélectionnés les produisent aussi. Augmenter leur présence sur les vignes pourrait constituer un nouveau traitement contre les maladies du bois. Des expérimentations vont démarrer pour le valider.
Cette étude dont le titre est « Métabolites générateurs de radicaux oxygénés sécrétés par les consortiums fongiques Eutypa et Esca : comprendre les mécanismes de la détérioration et de la pathogenèse du bois de vigne » est à découvrir.
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