Des fleurs et des couleurs
Sous le double effet de l’affaiblissement de la couche d’ozone stratosphérique et du réchauffement climatique, les fleurs ont modifié leurs teneurs en pigments pour se protéger du rayonnement ultraviolet.
Ces pigments s’adaptent à une modification sur une longue durée de l’énergie solaire reçue, voire à une hausse des températures, des changements ténus difficiles à prouver parce qu’à des longueurs d’onde indécelables par l’Homme.
Chercheur au Département de biologie de l’Université Clemson de Caroline du sud (USA), Matthew Koski vient d’en apporter la preuve dans un article publié dans Current biology : « Floral Pigmentation has responded rapidly to Global Change in Ozone and Temperature ».