L’info du lundi : les dômes de chaleur frappent à nos portes

Gros coup de « pas-de-bol » !

Fin juin, à Vancouver (Canada), le thermomètre affiche 47,9° C. Les climatologues parlent de ce dôme de chaleur comme d’un évènement exceptionnel. Mais début juillet, l’exceptionnel devient ordinaire : 50° C au Maroc et 46,6° C en Andalousie.

Alors que les modèles climatiques montrent leurs limites, les climatologues avancent deux explications : 1) le « gros coup de pas de bol », c’est-à-dire une conjonction exceptionnelle de conditions favorables ; 2) le changement climatique a franchi un seuil.

Mais au détour d’une phrase d’un des plus imminents scientifiques, on apprend qu’ « il y a eu la formation du dôme de chaleur dans une région qui a connu très peu d’humidité ces derniers temps. Les sols étaient très secs, ce qui fait qu’il y a eu très peu d’évaporation d’eau qui permet, généralement, de refroidir un peu l’air lorsque les températures commencent à grimper ».

Et si toutes les régions traversées lors de la formation des dômes de chaleur étaient tout simplement privées de végétation et de forêts ? Pour en savoir plus, nous vous invitons à vous informer sur le bilan radiatif des sols.

Un dernier mot sur les dômes. Les membres de l’Académie Française se réunissent sous la célèbre coupole, parce qu’ils sont à l’intérieur. Vu de l’extérieur, cette même coupole devient un dôme. Et si l’on pensait un peu à ceux qui vivent sous cette coupole de chaleur ?

Le bilan radiatif de la Terre

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